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Bio

Je m’appelle Louise Morel, j’ai 33 ans.

Je suis autrice et animatrice d’ateliers d’écriture.

Louise Morel

Pendant longtemps, jusqu’à mes 27 ans très précisément, j’ai vécu pour les autres.

Je fais de bonnes études et je trouve un bon travail et j’ai une bonne relation avec un bon mec et je m’ennuie à la mort. 

J’habite dans le quinzième arrondissement de Paris, pour vous signifier un peu la gravité de la situation.

Toute petite, je claironnais à qui voulait l’entendre que quand je serais grande, je serais écrivaine mais arrivée à l’âge adulte, je n’ose pas.

Peur de me ridiculiser, peur de n’avoir rien à dire, peur d’être jugée, peur de ma propre médiocrité.

La seule forme d’écriture qui ne cesse jamais de m’accompagner, c’est l’écriture intime, de moi à moi, dans des cahiers que je cache jalousement et qui me font honte.

Je culpabilise : “si j’étais vraiment une autrice, j’aurais déjà écrit un livre – arrête de te prendre pour ce que tu n’es pas”.

 

Et puis bien sûr, je suis une femme dans un monde patriarcal.

J’ai bien compris que :

  • l’intériorité d’une femme ne vaut rien,
  • l’écriture “féminine” n’arrivera jamais à la cheville des grands classiques masculins,
  • le noble art de l’introspection se transforme en nombrilisme dès lors que ce n’est pas un homme qui le pratique.

 

Heureusement, à 27 ans, mon mec me fait un cadeau magnifique : il me quitte.

youpi

Même si bien sûr tout n’est pas rose ni facile dans ce départ soudain, je ressens un énorme soulagement. 

Je me rends enfin compte que je vis à côté de mes pompes. 

Et je décide d’y remédier. 

Pour la première fois de ma vie, je pose la ferme intention d’écrire et d’être lue.

Alors qu’à ce stade, je n’ai jamais rien publié de ce que j’écris, même pas dans une petite revue ou un zine, je fais le choix de prendre l’écriture suffisamment au sérieux pour mettre en pause mon début de “carrière”.

Je quitte mon travail trop prenant et je prends un job alimentaire qui me laisse davantage le temps d’écrire mon premier roman. 

J’écris sur les sujets qui me travaillent et qui m’animent : l’absurdité des bullshit jobs, le féminisme et, de plus en plus, le lesbianisme – c’est pendant cette période que je quitte les terres dévastées de l’hétérosexualité afin de devenir lesbienne.

Non seulement j’écris, mais je me démène aussi pour être lue, assumant enfin que oui j’ai des trucs à dire et oui je veux être entendue.

J’envoie mon manuscrit à des maisons d’édition et je me frotte à la publication en ligne, sur les réseaux sociaux. 

Pas trop d’engouement au début, mais encouragée par certain·es très proches, j’insiste et je persiste. Chaque mardi, un nouveau texte.

 

Six ans plus tard, j’ai publié deux livres aux éditions Hors d’Atteinte.

Mon compte Instagram est suivi par 13 000 abonné·es (anciennement @jesuisgouine, devenu @jesuislouisemorel).  

Je tiens une infolettre hebdomadaire, Le Grain, sur des sujets tantôt plus politiques, tantôt plus intimes, qui compte plusieurs milliers d’abonné·es (3300 à date, très précisément). 

Je continue aussi d’écrire juste pour moi dans mes cahiers secrets, et je n’en ai plus honte : au contraire, j’anime même des ateliers d’écriture introspective.

Dans la dernière année, plus de 120 personnes  ont participé à l’un de mes ateliers. 

J’accompagne celles et ceux qui en ont envie à trouver ou retrouver le chemin de l’écriture.

Je cherche à travailler avec des personnes qui partagent mes valeurs : que vous soyez un homme, une femme ou une personne non-binaire, on peut travailler ensemble dès lors que vous comprenez que je fasse preuve de zéro tolérance avec le sexisme, l’homophobie ou le racisme.

Je veux vous aider à vous y créer un espace de liberté, où vous pouvez dire ce que vous avez envie et besoin d’exprimer, que ce soit dans un cadre introspectif ou en écrivant à destination des autres, par exemple un livre.

Vous voulez en savoir plus sur les formes d’accompagnement à l’écriture que je propose ? C’est par ici.

Et pour lire les archives de l’infolettre hebdomadaire, par là.

Presse & Podcasts

Mes livres ont donné lieu à quelques entretiens et interviews dans la presse écrite, dont voici une petite sélection :

 

Côté podcasts et médias vidéo :

Contact

Pour toute question, remarque ou invitation, vous pouvez m’écrire à salut@louisemorel.net

Je réponds. Parfois après un peu de temps, mais je réponds. 

Si votre demande est en lien avec un de mes livres, je vous invite à contacter en priorité l’agence de presse Carouzel avec laquelle travaille Hors d’Atteinte, ma maison d’édition : francoise@carouzel.com